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Bienvenue !

Publié le 7 juillet, 2007 dans

 

 

 

Vacances d’été:

 Le CCSI sera fermé

 du lundi 21 juillet 2014

 au dimanche 10 août 2014.

 Réouverture le lundi 11 août 2014 dès 13h30.

 

 

En raison de problèmes techniques, le site du CCSI a dû être transféré sur une version provisoire.

Nous travaillons actuellement à améliorer le site.

Nous vous remercions de votre compréhension et vous prions de nous excuser pour ce désagrément.

 

 Vous pouvez lire le CCSI-Info de juillet 2014 en cliquant ici!

 Le nouveau numéro d’Horizon est disponible! Cliquez ici!
 

 

Le CCSI a 40 ans !

Fondé en 1974, le CCSI fête cette année ses 40 ans. Pour marquer cet anniversaire, plusieurs événements auront lieu à l’automne, dont une fête (le 10 octobre à l’Espace Solidaire Pâquis), et un cycle de films sur les migrations d’hier et d’aujourd’hui (du 31 octobre au 4 novembre au Grütli). Dès début septembre, vous trouverez ici le détail du programme. Nous nous réjouissons d’ores et déjà de vous retrouver lors de ces événements.

 

Campagne « Ma Genève » : à vos claviers!

La Coordination contre l’exclusion et la xénophobie – Stopexclusion, dont le CCSI est membre, lance une campagne pour s’opposer à la volonté des autorités de faire de Genève un canton spécialisé dans la détention et l’expulsion de migrant-e-s. En effet, divers projets en cours visent à augmenter le nombre de places de détention administrative à Genève, et prévoient notamment des cellules pour la détention de familles. Le CCSI soutient la campagne de Stopexclusion, dont vous pouvez prendre connaissance (et signer la pétition) en cliquant ici. À diffuser sans modération !
 

 

Stagiaire pour pré-stage pour l’HETS

(général ou spécifique)

 

Le CCSI est à la recherche d’une ou d’un stagiaire.

La réalité des migrant-e-s à Genève vous intéresse…
Nous offrons un travail varié au sein d’une petite équipe de professionnel-le-s.

Stage non rémunéré
Temps de travail 80%
Début novembre 2014 ou à convenir
Maîtrise orale de l’espagnol et/ou du portugais, un atout.

Contactez-nous: Centre de Contact Suisses-Immigrés, 25 rte des Acacias, 1227 Acacias, Tél. 022 304 48 60, admin@ccsi.ch

 

 

Votations du 9 février :

un jour noir pour la dignité des Suisses et des migrant-e-s

 

Alors que Genève refusait clairement le texte, c’est à une très courte majorité que le peuple suisse s’est finalement prononcé en faveur de l’initiative dite « contre l’immigration de masse ». Le CCSI, avec ses partenaires de la Coordination contre l’exclusion et la xénophobie, a pris acte avec consternation de ce résultat (voir le communiqué de presse de Stopexclusion). À l’issue de ce scrutin, tous les feux étaient braqués sur le volet économique des relations de la Suisse avec l’Europe. Personne n’a mentionné les premiers concernés, à savoir les migrant-e-s. Et pourtant, l
e texte vise avant tout à priver les personnes migrantes de leurs droits (droit au séjour durable, droit au regroupement familial, accès aux assurances sociales). Nous le savons, les lois n’empêchent pas les migrant-e-s d’arriver ici – n’en déplaise à certains. Par contre, elles déterminent comment ces personnes sont traitées. En raison de ce vote, celles et ceux qui continueront, inévitablement, de tenter leur chance en Suisse le feront dans de plus mauvaises conditions, et avec moins de droits qu’auparavant. Malgré cette défaite, le CCSI continuera de s’engager comme il l’a toujours fait en faveur d’une politique migratoire respectueuse et ouverte, et de l’égalité des droits pour toutes et tous.

 

 

Contrat d’intégration imposé à une victime de violences :
lorsque l’ODM se substitue (abusivement) aux cantons
20.03.2014

 
Une situation problématique signalée par notre Centre à l’Observatoire romand du droit d’asile et des étrangers rendue publique :
Une correspondante dans le canton de Genève nous signale une attitude doublement inquiétante de l’Office fédéral des migrations (ODM) à l’égard d’une ressortissante kosovare victime de violences conjugales et mère d’une fillette au bénéfice d’un permis C. Avant de renouveler son autorisation de séjour, l’ODM impose la conclusion d’un « contrat d’intégration » entre le canton et la ressortissante kosovare, dans lequel elle s’engage à « atteindre certains objectifs individuels, comme un certain niveau de langue ».

D’une part, un tel outil – le contrat d’intégration – existe, certes, dans certains cantons mais cela n’est aucunement le cas de Genève qui s’est contenté de proposer la signature d’un contrat d’accueil standard, constituant un simple « engagement moral », dans le cadre du Programme d’intégration cantonal 2014-2017.

D’autre part, le fait d’imposer des critères d’intégration à une victime de violences graves – ayant abouti à une condamnation pénale et à une reconnaissance en tant que victime au sens de la LAVI – est particulièrement préoccupant. Passé l’orage, cette femme a à sa charge une enfant en bas âge pour laquelle elle n’a une solution de garde que pour la rentrée 2014, raison pour laquelle elle n’a pu reprendre des cours de français. Enfin, la fillette étant bénéficiaire d’un permis d’établissement, elle possède un droit de séjour stable. De ce fait, sa mère a le droit de demeurer avec elle en Suisse conformément à l’art. 8 CEDH. En effet, le renvoi de la mère pour dépendance à l’aide sociale imposerait aussi le départ de la fillette, ce qui serait une atteinte disproportionnée au droit de celle-ci à maintenir des relations étroites avec ses deux parents.

Sources : courrier de l’ODM (10.02.14), courriers de la mandataire à l’OCP (11.10.13, 12.09.12, 1.12.11).

 

 

Campagne

« aucune employée de maison n’est illégale »

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Une campagne pour les droits des employées de maison

qui vivent en Suisse sans posséder une autorisation de séjour.

 

On estime en Suisse entre 90 000 et 200 000 le nombre de personnes sans  autorisation de séjour, qu’on appelle aussi sans- papiers. Environ la moitié  d’entre elles, des femmes pour la plupart, travaillent dans le secteur de  l’économie domestique et prennent en charge des enfants, des personnes  âgées et/ou dépendantes. Leurs conditions de travail sont souvent très précaires. Ce travail, essentiel, est indispensable au fonctionnement de la  société. Il n’y a pas suffisamment de personnes migrantes avec autorisation  de séjour et de Suisse-sse-s prêt-e-s à travailler dans ce secteur. «Aucune  employée de maison n’est illégale» s’engage pour que leurs conditions de  travail et de vie soient substantiellement améliorées.

Le 5 mars 2014 l’association « Reconnaître le travail domestique – régulariser les sans-papiers“ a remis une pétition au Conseil Fédéral munie de 21875 signatures (voir communiqué de presse du 5 mars ici). Par cette pétition, les 30 organisations membre exigent des autorisations de séjour pour les employées de maison sans statut légal, ainsi que leur protection sociale et l’accès aux prud’hommes sans risque d’expulsion.

Le dossier de la conférence de presse nationale peut être téléchargé en cliquant ici.

Le 13 mars 2014,  la conférence de presse a été suivie d’une action devant le Grand conseil genevois: armé-e-s de tabliers, de brosses,  de balais, de seaux et de banderoles, plus de 150 manifestant-e-s ont nettoyé l’entrée du Grand Conseil et distribué des tracts aux parlementaires.

Le dossier de la conférence de presse cantonale peut être téléchargé ici.

 

Autres informations sur la campagne:

– le flyer

– notre dossier de fond sur les femmes migrantes, le travail domestique et son externalisation

– le site national de la campagne www.aemni.ch pour toutes les informations sur la campagne (vidéos, prises de position, événements, articles)

 

 

1991-
2011

Droit à l’éducation pour tous!

 

Cette année 2011 marque le vingtième anniversaire du respect du droit à l’éducation pour tous les enfants à Genève. En effet, en 1991, le canton de Genève reconnaissait officiellement à tous les enfants le droit de fréquenter l’école publique, et ce quel que soit leur statut légal. Cette victoire n’est pas tombée du ciel. Elle est le résultat d’une lutte acharnée des associations d’aide aux migrant-e-s, et en particulier de l’AGRES (Association genevoise pour la reconnaissance et l’encadrement des enfants sans statut légal), fondée sur l’impulsion du CCSI. Aujourd’hui, le droit pour tous les enfants de fréquenter l’école obligatoire est reconnu et respecté partout en Suisse. Pourtant, d’autres problèmes se posent toujours pour les enfants sans statut légal: l’accès à l’apprentissage, le droit à la sécurité, le droit de vivre avec sa famille sont autant d’étapes qui restent à franchir, et qui mobilisent encore le CCSI. Pour célébrer le combat qui a mené à la reconnaissance du droit à l’éducation, mais aussi pour s’interroger sur le présent et l’avenir, le CCSI a organisé le 14 octobre dernier une table ronde sur le sujet suivie d’une soirée festive, à laquelle près de 200 personnes ont pris part.

 

L’exposition et la brochure sur le thème des enfants sans statut légal qui ont été présentées au public à cette occasion vont désormais être montrées dans différents lieux du canton. Elles retracent l’histoire du droit à l’éducation à Genève, avant de s’ouvrir sur le présent et l’avenir des familles sans statut légal au sens large. L’exposition et la brochure qui l’accompagne sont à la disposition des collectivités qui souhaitent la présenter au public (écoles, communes, maisons de quartier, associations, etc.). Pour en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse (admin@ccsi.ch).

 

 

– Pour l’historique sur le droit à l’éducation à Genève: cliquez ici.

– Droits de l’enfant et enfants sans-papiers, cliquez ici.

Reportage: « Les enfants du placard » (enfants de saisonniers interdits d’école), Temps-présent, cliquez ici.

 

 

 

 

  • Pour voir les anciennes brèves, cliquer ici!

Stop à l’hypocrisie! – La campagne est lancée

 

Le 13 avril a été officiellement lancée la campagne « Stop à l’hypocrisie ». En effet, il y a dix ans, avaient lieu les premières mobilisations de sans-papiers et des organisations qui les soutiennent. Depuis, un certain nombre d’avancées ont pu se concrétiser. Pourtant, sur le fond, aucun changement notable: les personnes sans-papiers sont toujours dans l’impasse, et même après de longues années de séjour (et de travail ou de scolarité en Suisse), la plupart d’entre eux n’a aucun espoir de voir sa situation régularisée. La seule voie d’issue, celle des régularisations pour « cas de rigueur », ne répond pas à la problématique, et fonctionne selon l’arbitraire le plus complet. C’est pour tenter de sortir de l’impasse que plusieurs organisations et partis ont lancé une pétition, adressée aux autorités fédérales, qui demande notamment de mettre en place les conditions qui permettent la régularisation des personnes sans statut légal qui résident en Suisse. Le CCSI participe activement à cette campagne, et invite toutes les personnes (suisses ou étrangères) concernées par cette problématique à signer la pétition.